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Le
christianisme s’est implanté à Saintes, l’antique Mediolanum Santonum, dans
une ville très romanisée si l’on en juge par les édifices antiques que l’on
peut encore admirer. A
l’époque paléochrétienne, une église avait été installée dans les thermes
romains dits thermes de Saint Saloine, situés à l’écart, au nord de la ville. |
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thermes de Saint Saloine |
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Indépendamment
de la cathédrale Saint Pierre, située non
loin de la Charente, les églises Saint
Eutrope et Saint
Vivien ont eu, à l’origine, le caractère de sanctuaire funéraire
dépositaire des corps des premiers évêques, l’une au sud et l’autre au nord
du noyau urbain. Plus près de la cathédrale, apparurent des églises
paroissiales, Notre Dame, Sainte Colombe et Saint Marcoult
très diminuées aujourd’hui voir disparues. |
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Eglise Saint Vivien |
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Par
ailleurs, le quartier de la rive gauche de la Charente prenait davantage un
caractère monastique avec l’abbaye bénédictine de femmes de Notre Dame dite
l’Abbaye aux dames dont l’essor
date du milieu du XIe siècle. A son histoire est mêlée l’église Saint Pallais parvenue jusqu’à
nous. Des couvents de Cordeliers et de Jacobins sont signalés à Saintes en
1240 et 1292. Bien qu’ayant été relativement moins importantes qu’à La
Rochelle, les luttes religieuses du XVIe siècle ont provoqué, au XVIIe
siècle, l’implantation de nombreuses communautés catholiques militantes :
Filles Notre Dame, Jésuites (1611), Carmélites (1629), Récollets (1613),
Clarisses dont les chapelles ont reçu des affectations diverses. |
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Abbayes aux Dames |
Eglise Saint Pallais |
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