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Cathédrale Notre Dame des Doms

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La cathédrale tire son vocable du latin Domnus, réservé aux dignitaires ecclésiastiques, Notre-Dame des évêques.

Elevée dès le IVe siècle, elle a été reconstruite puis consacrée solennellement en 1069. Mais l'édifice actuel est plus récent, il date du milieu du XIIe siècle, la grande époque de l'art roman provençal.

La cathédrale ne comportait alors qu'un narthex, surmonté du clocher, suivi de la nef unique terminée par une abside. Le porche n'a été ajouté qu'après coup sur la façade de l'église, dans le dernier tiers du XIIe.

Cet ensemble roman subit de nombreuses modifications au cours des âges. Le clocher s'écroula le 27 janvier 1405 et ne fut reconstruit qu'entre les années 1432 et 1447.

Abandonnée pendant la Révolution, Notre Dame des Doms fut livrée au pillage. Les tombeaux qu'elle abritait furent presque tous brisés et son cloître fut démoli. L'édifice a été rendu au culte en 1822, il ne fut véritablement restauré que sous l'épiscopat de Célestin DUPONT.

Le clocher n'est pas celui de la construction romane. La construction actuelle date du deuxième quart du XVe siècle. C’est une tour carrée, flanquée de tourelles rectangulaires. En 1859 fut placée sur le clocher une gigantesque statue de la Vierge en plomb doré.

Le porche, avec son fronton triangulaire, ses colonnes cannelées à chapiteaux corinthiens et sa corniche décorée de perles, d'oves, de denticules ou de feuilles d'acanthe, forme un ensemble manifestement inspiré de l'antiquité. Voûté en berceau, il est ouvert à l'ouest par un portail en plein cintre et au sud par une porte de même forme, mais plus étroite et plus basse. Il communiquait autrefois avec la chapelle saint Martin qui datait du XVe siècle, aujourd'hui détruite.

L'unique portail de la cathédrale possède un tympan et un fronton qui possède la première esquisse de fresques de Simone MARTINI vers 1342.

Le rez-de-chaussée du clocher forme un vestibule, un narthex. Il est couvert d'une voûte basse en berceau et supporte les étages du clocher.

On aperçoit des restes de peintures du XIe s.

 

A droite de l’entrée, la chapelle de Saint Jean Baptiste date de 1423.

 

 

Fonts baptismaux du XVIe siècle

Notre Dame de pitié

Christ aux liens, XVIe siècle

 

 

Juste à l’entrée de la nef, deux statues du XVIIe siècleprovenant du tombeau de Saint-Benezet au couvent des Célestins.

Sainte Marthe

Sainte Marie Madeleine

 

La nef longue comporte quatre travées inégales, voûtées en berceau brisé avec doubleaux à ressaut, et une cinquième travée voûtée en coupole et tenant lieu de transept. Aucune fenêtre ne s'ouvre dans la nef.

Les chapelles latérales furent ajoutées aux XIVe, XVe et XVIe siècles. Des tribunes baroques furent ajoutées à l'intérieur de la nef et l'abside fut entièrement reconstruite avec des proportions plus vastes en 1670-1672.

La vieille nef romane est dénaturée par l'adjonction de la galerie formant tribune qui court le long des murs latéraux. Cette adjonction baroque fut dessinée par François DELBENE et sculptée par Jean PERU entre les années 1670 et 1672.

Les chapelles côté nord

La première chapelle du côté gauche, la chapelle Saint- Roch, contient un autel roman dont la table est portée par cinq colonnettes de marbre blanc du XIIe siècle. C'est l'ancien maître-autel de la cathédrale, il était enchâssé au XVIIe s. dans un autre autel garni de plaques d'argent et de vermeil, qui fut détruit à la Révolution.

 

 

Les deuxième et troisième chapelles qui font suite sont réunies par un arceau commun.

On y voit le tombeau du pape Benoît XII élevé par Jean LAVENIER (1342-45).

La première offre une voûte de la fin du XVe, décorée de liernes et de tiercerons.

 

 

 

Les chapelles côté sud

 

Chapelle Saint-Joseph

 

 

 

 

Vient ensuite la chapelle de la Résurrection, ou chapelle d'Hyacinthe Libelli, élégante construction octogonale avec coupole. Elle  a été construite par l'architecte François DELBENE pour l'archevêque Hyacinthe LIBELLI (1673-84).

 

Chapelle des Apôtres été construite sur l'ordre de Jean XXII dès la première année de son pontificat.

 

Une coupole avec lanternon précède le chœur. Elle date du dernier tiers du XIIe siècle.

C’est un carré ramené à l'octogone par quatre trompes en cul-de-four. On a élevé au-dessus le lanternon à huit pans dont les fenêtres s'ouvrent intérieurement sous un arc porté par des colonnettes. La coupole proprement dite est hémisphérique.

 

Quant à l'abside, entièrement refaite au XVIIe s. sur les plans de Louis-François de LA VALFENIERE, elle est percée de cinq grandes fenêtres en plein cintre qui constituent le principal éclairage efficace de ce vaisseau particulièrement obscur.

 

Lutrin

Siège épiscopale du XIIe

Orgue de tribune du XIXe

L'orgue de la facture italienne de Giovanni Mentasti, collaborateur du facteur milanais Piantanida. Il remplace un double orgue très endommagé au sortir de la Révolution.

 

 

deux Assomptions de la Vierge, l'une de Nicolas Mignard (1653), l'autre de

Pierre MIGNARD

 

Deux tableaux de Nicolas MIGNARD : la Visitation, la Purification

 

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