PERPIGNAN Église Saint Jacques Retour Perpignan
Les hauteurs qui s'étendaient à l'est de la ville, au-delà de l'enceinte, portaient le nom de "Puig des Lépreux". Selon une tradition, c'est là que ce serait élevée dès le XIIe siècle une petite église dédiée à Saint-Jacques et desservie par un chanoine de Saint-Jean-le-Vieux. L'édifice actuel, une nef unique avec chapelles latérales, présente peu de traces de la première période.
Saint Jacques est l’église de la seconde paroisse de Perpignan. C’était le saint patron du roi Jacques ler d'Aragon (1213-1276), bienfaiteur du quartier urbanisé à son initiative. Elle a été construite lentement du milieu du XIIIe au début du XVe siècle.
Initialement accessible par le nord ouest, c’est à partir des dernières années du XVIIe que fut créée une entrée sur le flanc méridional. En effet, en 1699, la construction de la grande chapelle de la confrérie de la Sanch obstruait l’ancienne entrée.
Le portique et le portail à trois voussures en marbre de Céret proviennent de l'église Notre-Dame de La Réal. Ils n'occupent cet emplacement que depuis le premier tiers du XVIIe.
Elle se présente avec un vaisseau unique de cinq travées inégales, couvertes de fausses voûtes en plâtre, qui ont remplacées une charpente apparente en 1785. Cette nef aboutit à une abside à cinq pans, plus étroite, mais plus haute et voûtée d'ogives, qui ne fut construite qu'après 1394 par la corporation des jardiniers.
Entre les contreforts, les chapelles latérales voûtées d'ogives sont construites tout au long du XIVe siècle, commanditées par les diverses confréries ou familles. La nef est bordée par dix chapelles, cinq au nord, quatre au sud et une à l’ouest.
Chapelle de la Sanch, construite à la fin du XVIIe, remplace l’ancienne entrée de l’église. La confrérie de la Sanch a été fondée en 1416 par saint Vincent Ferrier, elle commémore la passion du Christ.
Deux retables latéraux, bois sculpté et doré, avec leurs deux toiles : Descente de croix et Déposition de croix. Le retable de la Sanch date du XVIIIe siècle.
Les cinq chapelles côté nord
Chapelle Saint Ferréol
Champ de bataille des macchabées par Pierre Jean RIEUDEMONT (1692-1768)							Le Baptême - XVIIe
Chapelle Saint Liboire
Retable de saint Liboire en bois sculpté peint et doré, début XVIIIe siècle. Œuvre de Joseph SUNYER (1673-1751) Statues de saint Liboire, quatrième évêque du Mans, saint thaumaturge et saint Michel et saint Raphaël.
Saint Michel			Saint Liboire					Saint Raphaël guidant Tobie
Chapelle Notre Dame des Desemparats « Mère de Dieu des Abandonnés ».
Chapelle Notre Dame du Rosaire Le retable a été sculpté par Lazare Tremullas en 1643 et Pierre Godanyor en 1658. Il provient de l'ancien couvent Saint-Dominique. Trop large pour la chapelle, il a été replié sur les côtés.
Annonciation				Nativité					Jésus au Temple
Chapelle du Saint Sacrement
				L’adoration de l’Eucharistie					Le Triomphe de l’Eucharistie
Les quatre chapelles chapelles du côté sud
Ancienne chapelle baptismale
Chapelle de la Cour de Marie
Chapelle des Âmes du Purgatoire
Chapelle du Corpus
		Christ présentant le calice et l’hostie
Croix de la Passion						Christ en Croix - XVIe
La Croix de la Passion, ou croix des Improperis, a été réalisée en 1865 en commémoration de la mission du 17février1781.
De cette chapelle, on a accès l’absidiole sud …
Chapelle Absidiale, Notre Dame de l’Espérance
					Saint Luc					Saint Jean Baptiste
Pour découvrir le retable en détail, cliquez sur la photo…
Le chœur heptagonal porte une clé sculptée de Saint-Jacques présentant le blason de la confrérie des jardiniers (olivier sur fond d'or).
La chapelle Saint-Liboire est aménagée à la fin du XIXe siècle pour abriter le grand orgue Cavaillé-Coll-Mutin. Le buffet est des frères Grinda.
Le clocher, qui devait dater de la fin du XIIIe siècle, fut démoli jusqu'au niveau des cloches suite aux bombardements de Charles-Quint au milieu du XVIe. Après un incendie accidentel en 1545, il fut reconstruit l’année suivante. Menaçant ruine au XIXe siècle, il fut entièrement réédifié en briques en 1846.
Haut de Page