PERPIGNAN

 

 

Cathédrale Saint Jean Baptiste

 

 

Accueil Perpignan

A partir du début du XIVe siècle les évêques d'Elne n'accordèrent plus qu'une attention distraite à leur cathédrale romane, toutes leurs faveurs allant à la collégiale Saint-Jean-Baptiste de Perpignan qu'ils avaient décidé de reconstruire. Le 27 avril 1324, le roi Sanche de Majorque et l'évêque Bérenger Batlle posèrent solennellement les premières pierres de l'édifice. La construction après un départ prometteur subie un arrêt brutal à la suite d’une série d'événements désastreux survenus au milieu du XIVe siècle.

Au moment de la consécration, au début du XVIe, la cathédrale attendait encore la décoration de sa façade. Trois portes dépourvues d'ornement et surmontées d'une fenêtre étroite y donnaient accès. On en resta là jusqu'au XVIIe, époque à laquelle André BOSCH fit élever le petit porche classique (1631) peu en harmonie avec l'immense mur contre lequel il est plaqué. Quant au clocher latéral, il fut surmonté entre 1737 et 1743 d'une cage de ferronnerie.

Le programme initial prévoyait une vaste nef à collatéraux, flanqués eux-mêmes de chapelles. De ce programme, seule l'absidiole méridionale était à peu près terminé. Il fallut attendre le gouvernement de l'évêque Galcerand Albert (1431-1453) pour qu'apparaisse la volonté d'en finir. L'évêque modifia les plans initiaux et fit élever en avant du chevet triparti un vaisseau unique qui se raccorde assez mal par l'intermédiaire d'un transept saillant.

 

Les chapelles du coté nord de la nef

Les deuxième et troisième chapelles, dédiées à St Gaudérique et Ste Thérèse, étaient en travaux lors de ma visite.

 

 

 

 

 

Chapelle des fonts baptismaux

cuve romane en marbre de Carrare

Cette cuve unique, probablement taillée dans un fût de colonne romaine cannelée, pourrait remonter au IXe siècle0

 

Chapelle de l’immaculée conception

Les murs et les voûtes sont couverts de peintures de Jacques GAMELIN.

Le retable monumental est l’œuvre de Llatzer TRAMULLES au début du XVIIIe siècle.

Dans l’avant de chœur, deux tableaux de Gamelin.

La Pentecôte

Jésus parmi les docteurs

 

Chapelle des âmes du purgatoire

De style néogothique, l’aménagement de cette chapelle date de la fin du XIXe siècle.

 

L’orgue, pour sa partie instrumentale, est un Cavaillé-Coll du milieu du XIXe siècle. Le buffet date quant à lui de la seconde moitié du XVe siècle ce qui en fait l’un des plus anciens de France.

Chapelle de Saint Jean le Vieux

 

Gisant du roi Sanch de Majorque.

 

Chapelle de Tous-les-Saints

retable réalisé par TRAMULLES père

(cliquez sur la photo pour découvrir le retable en détail)

 

 

Les chapelles du coté sud de la nef

 

Bénitier daté de 1506

 

 

Chapelle Notre-Dame de Lourdes

Autel néogothique du XIXe siècle.

 

Chapelle Sainte Marguerite

 Le retable du XVIIIe siècle provient de l’ancien couvent des capucins.

 

L’ancienne chapelle Saint Jacques est devenu le lieu d’accueil de la paroisse.

 

Chapelle Notre-Dame-du-Mont-Carmel

Le retable du début du XVIIIe siècle provient de l’église des Grands Carmes.

 

Chapelle Saint Laurent

Le retable, de 1873, de style néoclassique, présente une statue du saint vêtu de la dalmatique de diacre.

C’est l’œuvre du sculpteur Scipione TADOLINI

 

Chapelle Saint Joseph

Le retable du XIXe siècle est typique du style sulpicien, statue issue d’une production de masse.

 

 

Le transept nord

 

Monument funéraire de Louis de MONTMOR

L'évêque Louis de Montmort est décédé le 23 janvier 1695. Jean CARAVAQUE, sculpteur de ce tombeau, était l'élève de Puget, directeur à Marseille des ouvrages de sculpture des galères du Roi.

 

Chapelle Saint Pierre

Absidiole avec un retable de la fin du XVe siècle ce qui en fait le plus ancien de la cathédrale. Il provient de l’ancienne église Saint Jean le Vieux. (pour découvrir le retable Saint Pierre, cliquez sur la photo ci-dessous)

Mise au tombeau (cliquez sur la photo pour plus de photo)

 

Remise des clefs à Saint Pierre

Saint Grégoire, tableaux provenant du couvent des Carmes – XVIIIe

 

Chapelle des saintes Eulalie et Julie

Retable du dernier quart du XVIIe siècle, réalisé par Jean-Jacques MELAIR

Le martyre de saint Barthélemy

Pierre-Jean RIEUDEMONT - XVIIIe

La paternité de Joseph - XVIIIe

Il présente le Christ au saint Esprit

 

Sainte Pétronille

 

Saint Pierre

Sainte Eulalie et Sainte Julie

Saint Paul

 

Le transept sud

 

Chapelle Notre-Dame-de-la-Mangrana

Cette chapelle tire son nom du retable du XVIe siècle qu’elle abrite

(Pour découvrir en détail ce retable, cliquez sur la photo)

Retable de la Mangrana

 

Chapelle du Saint Sacrement

 

Le chœur

 

Dans le chœur se trouve le retable du maître-autel dédié à saint Jean-Baptiste. Les panneaux sculptés représentent des épisodes de la vie du saint.

Pour découvrir ce retable en détail, cliquez sur la photo

 

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