SAINT-QUENTIN

 

 

Collégiale Saint Quentin

La clôture du Chœur

 

Retour collégiale

Au début du XIVe siècle le chapitre fait bâtir une clôture autour du choeur liturgique. La décision fut prise d'orner la partie supérieure de son élévation externe par une suite de reliefs retraçant l'apostolat de saint Quentin. Seules quinze des dix sept travées du mur avaient reçu ce décor

Les reliefs étaient formés de plusieurs panneaux assemblés. Les personnages et leur cadre se détachaient sur le fond en adoptant diverses profondeurs de relief. Ces sujets étaient peints de couleurs variées. L'ensemble illustrait la vie de saint Quentin, depuis son départ de Rome avec onze compagnons pour évangéliser la Gaule Belgique, jusqu'à son martyre par décapitation, puis l'immersion de son corps et de sa tête dans les eaux de la Somme. La suite des reliefs racontait l'invention des reliques par une Romaine aveugle, Eusébie, leur inhumation et la construction d'une chapelle sur cette tombe.

Enfin, les derniers épisodes se rapportaient à la seconde invention des reliques par saint Eloi, au milieu du VIIe siècle, leur enchâssement dans un reliquaire précieux, puis à la translation des reliques dans le nouveau choeur de la collégiale, en présence du roi Louis IX en 1257.

Les reliefs ont été détruits à la révolution. Les cinq travées axiales du sanctuaire ont été supprimées au début du XIXe siècle.

Un nouvel ensemble de onze reliefs, créé à l'imitation du précédent, est réalisé et posé de 1884 à 1890. Trois scènes disparurent au cours de la grande guerre, ce sont les scènes 5, 6 et 7.

Partis de Rome, envoyés par le Pape Marcelin, Quentin et ses compagnons se dirigent vers la Gaule

 

Rictiovare, Préfet des Gaules, fait arrêter Quentin et l’interroge. Il le fait mettre en prison. Rictiovare veut forcer Quentin à adorer les idoles.

 

Quentin est flagellé puis conduit en prison.

 

Un ange délivre Quentin qui prêche de nouveau sur la place public d’Amiens. Il baptise les convertis.

 

Les scènes 5, 6 et 7 ont été détruites pendant la première guerre mondiale.

Elles représentaient la vie de Quentin dans la cité d’Augusta Viromanduorum, l’actuel ville de Saint Quentin.

 

Eusébie part pour la Gaule, elle interroge le vieillard Hérodien puis retrouve le corps de Quentin. Elle recouvre la vue.

 

Voulant transporté le corps de Quentin hors de la ville, les bœuf refusent d’avancer. Elle fait alors construire un tombeau et une chapelle.

 

Evêque d’Augusta au milieu du VIIe siècle, Saint Eloi veut retrouver le corps du martyr. Il le dépose ensuite dans une châsse précieuse

 

Saint Louis accompagné de ses fils et de notables fait transférer le chef de Quentin dans une nouvelle châsse. Des miracles ont lieu.

 

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