MONTPELLIER

 

Cathédrale Saint Pierre

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Les vitraux

Cathédrales de France

En 1362, lorsque le cardinal Guillaume Grimoard devient pape sous le nom d'Urbain V, il fonde un prieuré bénédictin à Montpellier. La première pierre de l’église est posée le 1er octobre 1364. Les plans sont des architectes Bernard de Manse et Bertrand de Nogayrol. En 1536, le siège épiscopal de Maguelonne fut transféré à Montpellier. C'est alors que, sécularisée, l'église du monastère Saint-Benoît fut érigée en cathédrale sous le vocable de Saint-Pierre. En 1561 la cathédrale fut, en quelques heures, dévastée par les huguenots. Le second siège protestant, en 1567, entraîne également de nombreuses destructions sur l’édifice. Aussi l'évêque Pierre Fenouillet, au lendemain de la prise de Montpellier par Louis XIII, en 1622, envisage-t-il de remplacer son église abandonnée par un nouvel édifice. Finalement, on restaura tant bien que mal, jusqu'en 1634, la cathédrale Saint-Pierre.

En 1855, l'architecte Henri RÉVOIL détruisit le chevet du XVIII, et le remplaça par un transept et un chœur néo-gothiques. La tour de droite de la façade fut reconstituée sur le modèle de sa voisine.

La façade est dominée par deux massives tours carrées lui donnant l’aspect d'une forteresse redoutable

Le porche est d'une conception puissante et singulière : il est formé d'une voûte d'ogives qui retombe sur deux fortes colonnes cylindriques, coiffées de poivrières coniques.

Le portail latéral de la Vierge par Auguste BAUSSAN

Le portail latéral, copié sur le XIIIe siècle, se compose de deux ouvertures séparées par un trumeau. Au-dessus un linteau surmonté d’un large tympan consacré à la Vierge.

 

La nef, typiquement méridionale, forme un vaisseau unique de six travées, voûté d'ogives et bordé de chapelles élevées entre les contreforts massifs.

L'orgue est l'œuvre de Jean-François LÉPINE. En 1880, la partie instrumentale est remplacée par le facteur d'orgues lyonnais Joseph MERKLIN.

Côté gauche, six chapelles…

Chapelle sous la tour de façade

 

Chapelle des fonts baptismaux

 

 

 

Le baptême du Christ - XIXe

 

La Déploration du Christ - XIXe

 

 

La Sainte Parenté – XIXe

Copie d’une œuvre de Reynaud LEVIEUX

 

Chapelle Saint Joseph, dite chapelle Deydé

 

En 1664, Jean Deydé commande un grand tableau d'autel au célèbre peintre Nicolas MIGNARD pour sa chapelle.

Jean Deydé (1617-1687) était conseiller à la Cour des comptes, aides et finances. Le tableau illustre la visite de l'ange à Joseph après la Nativité pour l'engager à fuir les soldats d'Hérode et se rendre en Egypte.

 

Chapelle des anges gardiens

 

Saint Michel terrassant le démon

Copie de 1847 d’un tableau de Guido RENI

Jésus remet les clefs à Saint Pierre

Copie d’un tableau de Guido RENI

 

Chapelle de la Vierge

François-Xavier FABRE, peintre et mécène fondateur du musée qui porte son nom, souhaite faire don d'une statue de la Vierge à la cathédrale de Montpellier. Il fait pour cela appel à son ami le sculpteur florentin Emilio SANTARELLI.

 

La Vierge à l’enfant servie par les anges

par Jean COUSTOU

L’adoration de l’Enfant Jésus

attribué à Gabriel FORNIER (1606-1666) de Pézenas

 

Chapelle du Sacré Cœur

 

Face à ces six chapelles, a droite se trouvent cinq chapelle et l’entrée.

 

Chapelle Sainte Marguerite

Sainte Marguerite

Copie d’un tableau d’Eugène LEYGUE

 

Chapelle de la Croix

 

Descente de Croix

tableau d’Eugène LEYGUE

 

Chapelle Saint Roch

 

 

 

 

Saint Roch et les pestiférés

Tableau d’Auguste Barthélemy GLAIZE

La fuite en Égypte

Tableau de Giovanni Battista CARLONE

 

 

Chapelle des Évêques

Le mausolée de Monseigneur de Cabrières

 

 

Chapelle Saint Germain

 

Trait de la Vie de saint Germain

par Jean-Baptiste GOYET

Apothéose de saint Vincent de Paul

 

 

 

La remise des clefs à saint Pierre

par Jean de TROY et Antoine RANC

Saint Pierre et saint Jean guérissant le paralytique à l’entrée du Temple de Jérusalem par Jean de TROY

 

La chute de Simon le Magicien

par Sébastien BOURDON

 

 

 

Sur le côté gauche du chœur, la chapelle du Saint Sacrement

 

Annonciation

Par l’atelier de Jean RAOUX

 

Bordant à droite le chœur,

 

Déposition ou Ensevelissement du Christ

Saint Christophe

Par Ernest Barthélémy MICHEL,

 

 

 

 

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