COGNAC Eglise Saint Léger
Accueil Charente				Les vitraux
Une première église avait été édifiée, au XIe siècle, au moment de la fondation du Prieuré de Saint-Léger par Saint Benoît. Le prieuré de Saint Léger est alors rattaché à l’abbaye d’Ebreuil. Au début du siècle suivant, une nouvelle église est construite en croix latine avec coupole. La façade de l’église actuelle date de cette époque. Ravagé pendant la guerre de Cent ans, plus encore durant les guerres de religion, et ne possédant plus de ressources, il fut abandonné en 1623 et remplacé par un prieuré de bénédictines. Son église avait été reconstruite au XIIIe siècle, mais des édifices anciens peu d’éléments nous sont parvenus dans leur état premier. L’édifice a en effet été repris à plusieurs reprises au cours des siècles.
le clocher rectangulaire, aux angles moulurés de colonnes, présente trois étages séparés par des bandeaux. Les deux premiers sont du XIIe siècle .Au premier étage, chaque face porte quatre arcades en plein cintre aveugles ; au deuxième étage, ouvrent deux fenêtres jumelles sur colonnettes ; l'étage supérieur, du XVe siècle, est à peu près semblable. La façade est typique du roman saintongeais. Composée de trois étages décorés d’arcatures, elle est divisée verticalement par quatre colonnes montant sous le bandeau du pignon. L'ensemble de la décoration, est du troisième quart du XIIe siècle. Au centre, défigurant la façade, a été ouverte, au XVe siècle une grande rose flamboyante.
Le riche portail dont les trois premières voussures sont ornées de figures géométrique ou végétal, des losanges, des roses à quatre et six pétales.
La voussure extérieure est sculptée de signes du zodiaque avec les travaux des mois.
La porte centrale est encadrée de deux arcades aveugles. Le prolongement des colonnes à chapiteaux dessine deux tympans. Toute les sculptures sont en fort relief, mais très mutilées.
tympan nord, représente l’Ascension				tympan sud, les saintes femmes au Tombeau
L'intérieur présente une large nef. Des voûtes d'ogives ornées de clés pendantes ont remplacé les coupoles primitives au début du XVe siècle. Elle reproduit les dispositions de celle de la cathédrale d'Angoulême.
De chaque côté des piliers engagés et géminés. Les galeries et les modillons sculptés ont été refaits lors de la restauration dirigée par l'architecte Paul ABADIE, en 1860. Deux fenêtres en plein cintre sont ouvertes dans chaque travée, celles du sud sont bouchées.
Côté nord				Côté sud
Mort de la Vierge par Théodore GHIRARDI				Christ au Jardin des oliviers par Louis FANELLI SEMAH
Chapelle des fonts baptismaux, cuve en marbre.
Chaire monumentale datée du 1^er novembre 1853 et signée d’un monogramme CPP. Travail de bois sculpté de style Louis XV avec panneaux de marbre de couleurs.
Le transept est du XIIIe siècle. Il est composé de deux croisillons inégaux, séparés du carré par des doubleaux brisés. Leurs voûtes d'ogives sont pourvues de liernes que reçoivent des colonnes aux chapiteaux sculptés.
Croisillon nord				Croisillon sud
Saint Eutrope baptisant sainte Eustelle ; Martyre de saint Eutrope - XVIIe					Assomption par Jacques BLANCHARD
Le choeur a reçu, vers 1845, une décoration sculptée néo-gothique flamboyant.
Quatre larges et hautes arcades en tiers-point, décor du XIXe siècle, font communiquer le chœur avec les chapelles adjacentes. Il a été réalisé à l'initiative de l'archiprêtre BERCHON.
Les orgues, dominant le choeur, sont l'oeuvre du facteur THEBAULT en 1861.
Les bas-côtés, du XVe siècle, terminés par un mur droit, de même longueur que le chœur et de la largeur des croisillons contigus, comportent trois travées voûtées d'ogives.
Chapelle du Sacré-Cœur. Le bas-côté nord est flanqué de deux petites chapelles voûtées d'ogives.
Au sud, la chapelle de la Vierge, voûtée d'ogives au XVIIe siècle. Le retable est de la fin du XVIIe siècle, c’est l'ancien retable du maître-autel.
Quatre statues datées du 3e quart du 19e siècle réalisées par Etienne et Louis GOSSIN
Un prophète et Saint Augustin				Saint Thomas d’Aquin et Saint Jean évangéliste
Haut de Page