CASTRES |
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Au
début du IXe siècle saint Benoît d’Aniane envoya quelques disciples fonder le
petit monastère Saint Benoît de Bellecelle sur une
éminence au bord de l’Agout. C’est
lui qui donna naissance à Castres. En
844 l’abbaye comptait déjà de nombreux prieurés. Elle était descendue du
plateau Saint-Jean pour s’installer sur les bords mêmes de la rivière. |
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La
prospérité de l’abbaye s’explique, en grande partie, par la translation dans
ses murs, en 863, du corps de saint Vincent apporté de Saragosse. En 884, une
basilique de grandes dimensions est édifiée et lui est dédiée. Vers la même
époque, apparaissent les églises Notre-Dame
de la Platé et Saint-Jacques de Villegoudou. |
Eglise
Saint Jacques de Villegoudou |
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Eglise
Notre Dame de la Platé |
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Mais
à la veille de la réforme grégorienne, l’abbaye Saint-Benoît est en pleine
décadence. Cette réforme de Grégoire VII la ressuscite : transformée dès 1074
par les règles sévères de saint Victor de Marseille, elle augmente ses
possessions et remplace sa modeste chapelle par un bel édifice de style
roman. Avec
la création, en 1317, du diocèse de Castres, l’essor de la cité va
s’amplifier. |
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Les
guerres de religion du XVIe siècle vont être fatales aux églises de Castres :
seuls quelques clochers sont épargnés en raison de leur utilité, à Saint-Benoît et à Saint-Jacques de Villegoudou. Une
nouvelle cathédrale Saint Vincent est reconstruite. |
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Vestiges
de l’abbaye Saint Benoît |
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La
seconde cathédrale Saint-Benoît est rebâtie
: mais elle était bien sévère et d'ailleurs peu solide. Dès 1678, on
entreprit la cathédrale actuelle qui était à peu près terminée au début du XVIIIe. |
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