BOURGANEUF

 

 

Église Saint Jean

 

 

Accueil église de la Creuse

La ville de Bourganeuf s'est formée, un peu avant le milieu du XIe siècle, autour d'un établissement des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Cette commanderie devint rapidement importante.

L'église Saint-Jean, qui devait devenir église paroissiale, fut construite par les hospitaliers près de leur château et commencée à la fin du Xe siècle.

L'église est complètement enserrée dans des constructions que domine son haut clocher à huit pans couvert d'une toiture pyramidale à lanternon et flanqué d'une tourelle contenant l'escalier. Des baies en tracé légèrement brisé sont percées dans sept des pans.

Le portail ouvrant à l'Ouest est en tracé brisé. au-dessus subsiste un rang de corbeaux sculptés qui devaient supporter un auvent. La partie supérieure de cette façade a été refaite.

De chaque côté de l'archivolte, une petite arcade contenait une statuette; il n'y a plus qu'un reste informe de celle de droite, tout le portail, construit dans un granit friable, ayant été dégradé par le temps. A

Les deux premières travées de la nef centrale sont voûtées d'ogives du XVe siècle. L'arc-doubleau en tracé brisé qui les sépare est reçu par d'épais culots moulurés.

L'arc-doubleau de même tracé, qui sépare la deuxième de la troisième travée, a, pour support, des piliers rectangulaires moulurés. La troisième travée est couverte d'une coupole octogonale sur pendentifs.

Une voûte à liernes, du XVe siècle, dont les nervures ont un profil torique, couvre le chœur.

Cette nef représente l'église primitive, chapelle de la commanderie, sans bas-côtés ni transept.

Sur la clef de voûte est sculpté un Christ en majesté.

De petits médaillons, décorés de fleurs et des symboles des évangélistes, ornent les nervures

Saint Luc

Saint Marc

Saint Mathieu

Saint Jean

 

Une large baie à accolade et fleurons, à réseau rayonnant, éclaire le chœur qui est surélevé

 

Le développement de la population amena la construction de chapelles au XVe qui sont toutes voûtées d'ogives.

 

 

 

 

 

Les vitraux

Les vitraux sont du XIXe et occupent deux fenêtres.

Le premier, dans une chapelle de la nef représente l’Annonciation par le maitre verrier parisien, Edouard DIDRON

 

Le second exploite les trois lancettes de la grande baie axiale du chœur.

C’est une œuvre du clermontois Étienne THEVENOT

Saint Jean Baptiste

Vierge à l’Enfant

Saint Pierre

 

Haut de Page