PESMES

 

 

Eglise Saint Hilaire

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Les vitraux

Au début du XIIIe siècle, l’église Saint Hilaire de Pesmes est rattachée à l’abbaye de Corneux.

En dehors de quelques fragments de la base du clocher et des murs du sanctuaire, restes d’un édifice du XIIe siècle, la partie la plus ancienne est la nef à bas-côtés, élevée à la fin du XIIIe siècle.

Incendié en 1773, le clocher a été reconstruit dans le style franc-comtois par Antoine ATTIRET en 1775.

La façade occidentale a été complétée au milieu du XVIe siècle d’un porche surmonté d’une chapelle.

La porte est de style roman. Elle possède des voussures en plein cintre reposant sur des colonnes engagées à chapiteaux sculptés de feuillages. Le tympan est orné d’une fresque au XVIe siècle.

Le Christ entre les donateurs, François GRIGNET et Isabeau RENEVIER

 

Chacune des trois nefs comporte quatre travées et les nefs communiquent entre elles par des arcades brisées reposant soit sur des piliers quadrangulaires à pilastres, soit sur des piliers cylindriques à chapiteaux feuillagés.

L’ensemble est voûté d’ogives dont le doubleau repose tantôt sur de fortes consoles, tantôts sur les chapiteaux des pilastres, allant du sol aux retombées des voûtes. Des fenêtres hautes éclairent la nef.

Dans la nef, à l’emplacement de la chapelle Saint Crépin, dalle funéraire de Hubert PAGEREL, bourgeois de Pesmes, et Jehan PAGEREL, son fils, chapelain de Pesmes – XVe siècle.

 

Pendant la deuxième moitié du XVIe siècle, les bourgeois de Pesmes firent construire plusieurs chapelles :

La chapelle Mairot (saint sépulcre) au sud du porche,

A droite de l’entrée, coté sur, l’échevin Catherin MAIROT et sa femme Jeanne LE MOYNE ont fait construire en l’honneur du Saint Sépulcre cette chapelle et l’avaient fait décorer par Denis LE RUPT. La clôture est en pierre de Sampans comme celle d’Andelot.

Au-dessus de l’autel était accroché un triptyque peint sur bois en 1561 par Jacob PREVOST, transporté de nos jours dans le chœur. Le panneau central représente une Mise au Tombeau avec de nombreux personnages.

Intérieurement les volets figurent les donateurs.

 

La chapelle du rosaire au nord du porche.

La chapelle du Rosaire a été achevée en 1590, elle conserve un retable avec une toile du Rosaire du XVIIe.

 

 

 

La chapelle d’Andelot sur le bas coté sud ;

C’est sans aucun doute la merveille de l’église de Pesmes. Batie au flanc sud de l’église par Pierre d’ANDELOT, abbé de Bellevaux, pour abriter le tombeau de Jean d’ANDELOT. Les travaux avaient été confiés à Claude ARNOUX, dit Lulier, originaire de Jouhe, qui venait de réaliser le jubé de la cathédrale  de Besançon (détruit en 1792). Toute la décoration fut réservée pour l’intérieur de cette chapelle est entièrement couverte de marbre. Clôture en pierre de Sampans.

Clef de voûte aux armes de la famille d’Andelot

Un oratoire, aménagé dans l’épaisseur du mur et permettait de suivre l’office. Il est décoré de bas-reliefs inspirés de l’antique et de médaillons de la Trinité et renferme un banc seigneurial sur arcades.

Le mur occidental porte une ordonnance architecturale inspiré de meubles à panneaux en perspectives et dotée de niches à deux personnages à genoux, vus de trois-quarts :

Pierre d’Andelot, avec son froc de moine et Jean d’Andelot, vêtu d’une riche armure et d’un long manteau.

En face derrière l’autel posé sur deux hautes colonnes à chapiteaux à têtes d’anges, un magnifique retable comportant, sculptées dans le marbre noir et rouge, trois niches abritant au centre une vierge à l’Enfant, à ses côtés deux sybilles figurant l’ancien et le nouveau testament.

Au-dessus des niches se trouvaient cinq bas reliefs représentant des scènes de la Passion fortement déteriorés.

Plus haut, écu avec une tête de mort près d’une statuette de la Vierge aux bras croisés

 

 

Inscription funéraire de Pierre MOUCHET et Jehanne de REIGNEY de l’atelier de Denis LE RUPT

Buste reliquaire de Saint Aurélien

Bois polychrome du XVIIIe

 

Bordant le chœur au sud, la chapelle Saint Jean Baptiste a été construite durant les premières années du XIVe siècle puis agrandie durant la dernière moitié du même siècle par la famille de Grandson.

Elle est divisée en deux travées et couverte d’une voûte à croisée d’ogives.

 

Sainte Barbe

Bois polychrome – XVe siècle

Vierge à l’Enfant

Marbre blanc du XVe

Ecole bourguignonne

Sainte Catherine

Pierre polychrome du XVIe siècle

Ecole bourguignonne

 

Le prophète David

Marbre blanc du XVIe siècle

Ecole troyenne – Ateliers JULIOT

Saint Sébastien

Marbre blanc du XVIe siècle

Ecole troyenne

 

Saint Jean Baptiste et l’Enfant Jésus – toile du XVIIIe

La Sainte Famille adorée par les anges - XVIIe

 

Vierge du Rosaire - XVIIe

Vierge à l’Enfant entre Saint Nicolas et Saint François de Sales - XVIIIe

 

Le choeur a été reconstruit au début du XVIe et comprend trois travées couvertes de voûtes à compartiments en étoile, décorées de blasons, dont les nervures reposent sur des colonnette ou des pilastres sans chapiteaux.

Stalles et lambris du XVIIIe siècle

Le chevet à trois pans dont les  grandes fenêtres gothiques donnent une belle lumière. La fenêtre centrale a été murée au début du XVIIIe siècle lors de ma mise en place du retable de Julien CHAMBERT.

 

Au nord du chœur la chapelle du Sacré Cœur, ancienne chapelle Sainte Catherine, du XIIIe siècle possède un autel avec son tabernacle du XVIIIe. Statue de Saint Vincent en bois polychrome du XVIIe siècle.

 

Chaire en pierre de Sampans de Claude LE RUPT (1550) en forme de hanap reposant sur un piédestal en marbre gris.

 

 

 

Dans la nef, buffet d’orgues de 1727. La partie instrumentale a été réalisée par Guillaume MOUREZ quant au buffet, c’est une œuvre de l’ébéniste MOREY.

 

Saint Hilaire lisant –tableau du XVIIIe

Christ mort, tableau du XIXe d’après Philippe de Champaigne

 

 

 

 

 

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