VILLAVARD

 

 

Église Notre Dame de la Nativité

 

 

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Construite au XIe siècle, l’église de Villavard a été ensuite modifiée à plusieurs reprises. La façade actuelle, du XXe siècle remplace une porte romane garnie de « dents de scie », surmontée d'une grande fenêtre et un pignon très élevé encore visible au XIXe.

La nef a été remaniée au XVIe siècle. Plusieurs fenêtres romanes en plein cintre ont été conservées au sommet des murs. Côté sud deux fenêtres en tiers-point à remplage flamboyant ont été percées pour donner plus de luminosité.

La nef et le chœur sont séparés par une arcade moulurée à cintre brisé.

Dans la nef du côté nord, on peut remarquer un banc d'œuvre en bois du XVIIIe, ainsi qu'entre la nef et le chœur, sur la poutre de gloire, un Christ en croix en bois sculpté peint.

 

Autel Saint Jacques

Autel Saint Sébastien

 

La Vierge Noire de Villevard

 

Une statuette de la Vierge en bois de poirier peint en noir, réalisée d'après Notre-Dame de Sous-Terre de Chartes, est présente et vénérée en ce lieu depuis plus de neuf siècles. La Vierge Noire de Villavard porte l'enfant Jésus sur le bras gauche et se tient debout, le regard fixé droit devant elle.

Cette Vierge noire a joué un rôle important dans l'histoire de Villavard: Pour elle, Aymeric Aymar fit construire l'église et institua un pèlerinage.

Villavard, qui dépendait de Lavardin fut érigée en paroisse.

Et presque huit siècles plus tard, Villavard devenait une commune.

La Vierge noire est toujours vénérée de nos jours.

Les Vierges noires sont des effigies de Marie qui appartiennent à l'iconographie du Moyen Âge. Elles tirent leur nom de leur couleur sombre, souvent limitée au visage et aux mains.

La plupart d'entre elles sont des sculptures produites entre le XIe siècle et le XVe siècle.

Les Vierges noires romanes ont inspiré de nombreuses copies ultérieures.

 

Le chœur moins large que la nef, se termine par un chevet plat. Sous le badigeon de chaux recouvrant le côté intérieur des murs apparaissent des vestiges de peintures murales qui autrefois ornaient les murs du sanctuaire.

Ces fresques datent de l'époque de la construction de l’église. On peut y reconnaître Ste Barbe, enfermée dans la tour par son père qui ne voulait pas entendre parler de conversion de sa fille. L'autre personnage est plus difficile à reconnaître : le seul attribut qui semble net, est le livre qu’il tient de la main droite.

Ce grand tableau, malheureusement en mauvais état, représente la Vierge Marie et l'enfant Jésus, rendant visite à Elizabeth, sa cousine et son enfant Jean dit le Baptiste : celui-ci tendant une croix à l'enfant Jésus; Ste Elizabeth est à genoux, Jean est vêtu d'une peau de bête; il a les cheveux roux.

 

la Vierge Marie et l'enfant Jésus rendent visite à Elizabeth, sa cousine et son enfant Jean Baptiste

Vierge à l'Enfant datant du XVIIIe siècle, en bois sculpté peint.

 

Saint Pierre, les clefs et le coq sont représentés

Saint Roch

 

 

 

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Source : Document disponible sur place

 

Photos : EMC 08-2020