ALLIGNY-EN-MORVAN Eglise Saint Hilaire
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L'église d'Alligny-en-Morvan, de style roman, a élevée au début du XIIe siècle. Au départ ce n’est qu’une chapelle seigneuriale dont il ne reste que le clocher. L'édifice fut refait au XVe siècle, sous le règne de Louis XI. De cette reconstruction subsistent la chapelle du midi et l'ancien chœur. En 1837, le curé PILLIEN agrandit l'église en construisant une autre nef avec des bas côtés,
Elle fut restaurée entre 1960 et 1980 par le curé de l'époque, l'Abbé André VAN DEN MEERSSCHAUT. Les murs et les piliers sont décapés.
La chapelle Sainte Philomène			La chapelle Saint-Hilaire
La statue de Sainte Philomène a été bénie par le saint curé d’Ars avant d'être offerte en ex-voto à l'église d'Alligny par une paroissienne guérie par le saint curé.
La statue reliquaire de Saint-Hilaire, patron de la paroisse, en fruitier ciré, date de la fin du XIVe siècle. La banquette sur laquelle il est assis renfermait ses reliques. L'autel provient de la chapelle du château d'Alligny.
Le chœur a été construit au milieu du XVe siècle.
Le tympan en cuivre martelé et oxydé est un chef-d'œuvre de Marc Hénard. Le Christ dans la gloire occupe tout l'espace central du tympan. Le dragon aux sept têtes, symbole du mal sous toutes ses formes, occupe tout le bas du tympan, vaincu par le Christ.
À coté du chœur, la vierge de Pitié en bois polychrome classée monument historique le 21 mars 1957 date de la fin du XVe siècle.
Deux chapelles se font face et forme le transept.
La chapelle méridionale qui renferme les fonts baptismaux. Elle date du XVe Siècle. La cuve baptismale, d’époque mérovingienne, est bordée d'une meule de moulin à huile sertie dans un poisson en fer forgé. Réalisation de monsieur Gilbert CAYZAC. La meule symbolise le sacre baptismal des chrétiens par l'huile des catéchumènes et le Saint Carème, tandis que le poisson (qui revient sur le couvercle de la cuve) était employé par les premiers chrétiens comme l'emblème du Christ
Au nord la chapelle Saint-Joseph Cette chapelle remonte au XIIe siècle. C'était une chapelle seigneuriale.
Les deux travées du chœur sont couvertes de croisées d'ogives retombant sur des consoles. Le chevet est éclairé par une petite fenêtre en plein-cintre percée dans les murs latéraux de la deuxième travée et une grande en tiers-point, à double forme et remplage flamboyant, ouverte dans le mur de fond.
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Monument aux morts
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