PERIGUEUX Eglise
Saint Etienne |
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La
légende voudrait que l’antique cathédrale Saint Etienne ait été bâtie sur les
ruines d'un temple de Mars. L’édifice actuel remonte au XIe siècle avec sa
coupole qui est sans doute la plus antique du Périgord. C'était
un rectangle voûté d'une file de quatre coupoles et précédé d'un important
clocher de plan carré, du type de celui de Saint-Front.
En 1557, les Huguenots abattirent le clocher, les deux premières coupoles et
la quatrième. Pendant la première moitié du XVIIe siècle, seule la quatrième
coupole fut reconstruite. La Fronde elle aussi endommagea l'édifice si bien
que, en 1669, le chapitre cathédral et le siège épiscopal furent transférés
en l'église Saint- Front. |
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La
façade occidentale est une construction du XVIIe lors de la restauration. On monta
un mur tout simple, percé d'un triplet et d'un portail classique entre deux
portes plein cintre. Il a été conservé ce qui restait du pendentif sud-est de
la deuxième coupole disparue. C’est un témoin in situ de l'appareillage d'un
pendentif. |
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Ce
qui reste de l’ancienne cathédrale est donc réduit à deux travées. La
première, la travée occidentale, est la plus ancienne. |
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Coupole occidentale – coupole
orientale |
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La coupole
occidentale atteint un diamètre proche de |
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tombeau de
Jean d'Asside, évêque de Périgueux |
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Arc brisé
surbaissé à deux rouleaux, porté par deux colonnes à chapiteau sculpté de
griffons. Constantin de Jarnac sculpta cet ensemble peu après 1168. |
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Le buffet du
grand orgue a été construit pour accueillir un instrument de Marin
Carouge. Initialement prévu pour la cathédrale Saint Front, ce n’est
qu’en 1885 qu’il est installé à son emplacement actuel. |
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La chaire, du
XVIIe siècle, provient de l'ancienne chapelle des jésuites qui fut détruite
en 1811. Elle est installée en 1848 dans l’église Saint Etienne. |
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Sur les
panneaux de la cuve sont sculptés des scènes bibliques |
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Un grand
retable sculpté, attribué au sculpteur
rouennais Matthieu Le Pilleux. Installé dans la
chapelle des Jésuites en 1669, cette dernière étant détruite en 1811, il
rejoint l’église Saint Etienne en 1882. |
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La travée
orientale est celle du chœur. Elle date du milieu du XIIe siècle. |
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Des
cartouches sculptés de bas-reliefs occupent les écoinçons, au-dessus des
triplets. Ils rappellent la reconstruction de cette travée au XVIIe s. par Mgr François de LA BERAUDIERE. |
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Blason de François de LA BERAUDIERE |
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Le chevet
est assez sobre, c’est une muraille de bel appareil tempérée par un rythme de
cinq arcs plein cintre dont les trois du milieu sont percés de baies éclairant
le chœur.. |
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